mardi 1 avril 2014

Limoges a sa municipalité qui passe à droite !

Je n'ai toujours connu que des municipalités socialistes à Limoges. Et à la lecture des articles de presse sur Limoges, il semblait bien devoir en être encore de même après ces municipales. D'ailleurs j'avais noté que les blogs, et sites web de l'UMP était bien inactifs !
Mais mes oreilles m'avaient dit que... Mais je n'entends pas tout le monde ! Et c'est d'ailleurs pour cela que j'avais fait ces recherches sur la Toile.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/municipales-a-limoges-la-victoire-de-l-ump-est-un-tremblement-de-terre_1504591.html

http://limousin.france3.fr/2014/03/30/limoges-ville-de-droite-447429.html

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Limoges-symbole-de-la-deroute-du-PS-aux-municipales-2014-03-31-1129027

extrait du site Jeune-Garde 87 :

"Limoges (Limòtges en occitan), Préfecture de la Haute-Vienne, capitale du Limousin,  est une commune de l’agglomération de Limoges, de près de 140 000 habitants appelés les Limougeauds. « La Rome du socialisme » est depuis près d’un siècle dirigée par la gauche et les maires socialistes Léon Betoulle (record de longévité à la tête de la mairie pour 38 années cumulées) – Louis Longequeue (34 ans) et Alain Rodet (24 ans) réélu depuis 1990. En 100 ans, la droite ne parviendra à remporter l’élection qu’une seule fois pendant 3 ans (André Faure) , le PCF 2 fois avec Henri Chadourne (1 an) et surtout le résistant Georges Guigouin (2 ans).
En 2008, Alain Rodet remporte l’élection dès le 1er tour."

Extrait d'Ouest-France :

"
Séisme
Alliance avec les communistes
Poussée FN
L'UMP Emile-Roger Lombertie, psychiatre retraité de 63 ans, a créé un séisme en enlevant Limoges, bastion socialiste aux mains de la gauche depuis 1912. Il l'a emporté avec 45,07 des voix % face au sortant, le socialiste Alain Rodet (43,82%), maire depuis 1990 et contraint pour la première fois à un second tour.
Le député PS s'était effondré au premier tour, récoltant à peine 30% des voix, soit une chute record de plus de 25 points par rapport à son score de 2008. Cette débâcle l'a contraint à s'allier pour la première fois avec les communistes, alors que les rapports PS-PCF relevaient dans la métropole limousine jusque-là plutôt de l'affrontement que de l'union. Cette alliance contre nature n'y a rien fait.
Le basculement de Limoges dans l'escarcelle de la droite est historique dans cette ville historiquement enracinée à gauche: depuis 1912, elle n'a connu -sauf pendant la période vichyste de 1941 à 1944 - que des maires socialistes, à l'exception de la période 1944-1947 où les maires étaient communistes.
Autre fait marquant, la percée sans précédent du Front national qui, en raflant 17% des voix dès le premier tour et plus de 11% au second, peut compter sur trois sièges dans le nouveau conseil municipal."
Je signale ce blog (que je ne découvre qu'aujourd'hui, Ah l'algorithme de Google !) d'un blogueur dont je connaissais les autres blogs.